Complexe d'infériorité ?
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J'ai un problème qui me ronge : je me compare inévitablement aux gens sur le plan des capacités intellectuelles.
Pour mieux comprendre pourquoi, je vais vous expliquer mon histoire :
Je ne rappelle plus exactement quand, mais mes parents ont prétendu que j'ai été détecté surdoué suite à des test passés durant mon enfance, et cette étiquette, si tant est qu'elle soit vraie, m'a fait plus de mal que de bien tant je me créais l'illusion d'être différents des "autres".
En effet, je n'ai jamais été un élève particulièrement brillant, j'ai été bon dans les petites classes (15 de moyennes en CM2, bons résultats en 6ème.), mais après la sixième, mes résultats ont lentement dégringolés jusqu'à un redoublement en quatrième et à une orientation en BEP en fin de 3ème s'accopagnant du sentiment d'être un raté (pour moi, comme pour beaucoup, j'ai été orienté dans une voie garage dans laquelle seul ceux qui sont un peu bête sont orientés).
En BEP aussi rien de glorieux, je n'écoutais rien en cours, je ne faisais pas les devoirs maisons, j'étais plus préoccupé par le fait d'être accepté de mes camarades (je me suis toujours senti assez seul, je n'ai d'ailleurs aucun amis à proprement parlé, juste une Copine et quelques camarade que je ne vois qu'en cours.) de classe que par mes résultats. J'obtiens donc mon BEP de justesse sauvé par un 18 en langue, domaine dans lequel j'ai toujours été relativement bon. Je passe donc en première année de BAC pro; et là, pareille, aucun travail, aucun efforts, ce dont il résulte que je redouble officiellement.
S'ensuit un déménagement dans un coin perdu, je suis éloigné de tout des quelques copains que j'aimais voir en cours et, par dessous tout, je suis désomais déscolarisé. Enfin, du moins j'étais censé être inscrit au CNED pour continuer ma formation, mais ma mère n'avait pas totalement complété les formalité d'inscriptions et m'a fait croire pendant des mois que j'étais inscrit, mais que c'était le CNED qui pêchait de ne pas m'envoyer les cours, sûrement par erreur administrative ce qui selon elle était assez courant d'après ses recherches, jusqu'à ce que je tombe, par hasard, sur une lettre énonçant que lesdites formalités n'étaient en fait pas remplies.
J'ai alors 19 ans. En parallèlle je vis une relation "amoureusement unilatérale" avec une fille à laquelle je m'accroche depuis mes 16 ans alors que nous avons rompus lors de mes 17 ans, mais qui m'appelle tous les jours pour me dire qu'elle m'aime tout en s'envoyant en l'air avec d'autres personnes (ce qu'elle n'a jamais fais avec moi au passage, je suis resté puceau jusqu'à mes 22 ans.).
Néanmoins, j'arrive tout de même à me faire quelques copain dans le village en jouant au basket avec eux (je suis très sportif), ceux-là étaient assez sympa et quelques fois on s'appelait même au téléphone pour discuter. Cependant à côté je perds un an à rien faire. Je décide alors de m'inscrire au bac en candidat libre l'année prochaine et cette fois au bac STG (qui paraissait être la voie du respect pour plusieurs élèves de BEP tant on avait une mauvaise image de nous même).
L'année de ma première inscription au bac, suite à un énième déménagement, je me promet de travailler, je me met à avoir des projets un peu mégalo cette fois, je veux intégrer une fac aux Etats-Unis et obtenir une bourse sportive en intégrant une équipe de basket universitaire (qui ont un très haut niveau là bas) alors que je ne pratique le basket que depuis : Un an. Le problème c'est que je perd un an à rien faire niveau études, incapble de m'imposer une discipline en dehors de celle que je m'imposait pour le sport (musculation, alimentation stricte, travail technique quasi quotidient + entraînements en club). Du coup, à l'échéance du bac, je ne me présente pas aux épreuves. L'année suivante, pareil.
L'année d'après, cependant, je décide de m'y mettre suite à un quelques évènements qui m'ont assez traumatisés : J'étais alors toujours en relations avec cette fille, malgré plusieurs coupures de quelques mois dans nos convesations téléphonique et le fait que ne nous voyions plus depuis plusieurs années et, cette fille, m'a littéralement traité de raté et de bon à rien; et a côté de celà ma mère perdait son travail et pétait littéralement un cable, elle hurlait et pleurait quotidiennement pendant des heures au salon sans raison apparente, se shootait à l'alcool et aux antidépresseurs et, losrque j'éssayais de l'aider, tentait de me faire passer pour un manipulateur auprès d'un entourage qui considérait comme un branleur (alors que j'ai toujours été respectueux des autres).
A cette époque je vais à la mission locale, et malgré de mauvais rapports avec ma conseillère qui me considérait comme un idiot, je réussis tout de même à entrer en contact avec une psy avec laquelle je peux discuter de ce qui se passe dans ma vie, sans avoir l'impression d'être un paria. A ce moement, il reste quelques mois avant la date du BAC; je me met à travailler deux mois avant l'échéance et obtient le BAC à ma grande surprise avec néanmoins la mention passable. j'ai alors 23 ans.
Je m'inscris dans la foulée en Fac de droit, là où je rencontre enfin du monde. J'ai l'impression d'être dans un univers totalement étrangers, le monde, des cours relativement exieant et une fillière qui attire le respect par rapport au niveau de rigueur requis des élèves. Je me sens bien et malgré une petite honte d'être là à 23 ans, ce que je justifiait, en disant la vérité et quelques mensonges pour dissimuler certaines choses embarassantes, je me sens plutôt bien.
Je veux me racheter du passé, je veux même briller. Je me mets alors au travail, seulement voilà je suis à 2 heures de trajet de la fac, ce qui me fait 4 heures de trajet par jours et à côté de ça ma mère est toujours barje, je ne travail encore une fois pas beaucoup.
Je finis, par me trouver un appartement et partir de chez moi, je rencontre une fille avec laquelle je mets en couple, elle s'attache très vite à moi et souhaite étant donné que je n'habite pas très loin de chez elle que je partage son appartement, ce qui fait que je n'ai habité chez moi que quelques jours.
Je rate ma première année, et passe AJAC en validant de justesse un semestre. L'année suivante je ne vais pas en cours, je suis le rythme de vie de cette fille qui se lève tous les jours à midi qui ne travaille pas vraiment ses cours au jours le jours, qui découvre même ses cours une semaine avant l'examen et s'en sort étonnement avec une moyenne de 11 à chaque semestre. De mon côté, je fais la même chose rate mes première sessions à 9 et quelques en découvrant les cours une semaine avant l'épreuve.
Vous me direz tout à l'air d'aller mieux pour toi. Seulement voilà, je n'ai validé aucun semestre du premier coup et ma copine me pousse sans cesse à me questionner sur mes capacités intellecuelles en tenant des propors tels que : Tu n'a pas le "niveau", tu ne sais pas écrire français, tu n'es pas fait pour les études. Elle semble totalement occulter le fait que je ne m'en sorte pas si mal et même qu'au vu de travail fourni bien que je n'ai pas de résultats aussis bons que les siens, je m'en sors plutôt bien. Mais évidemment madame a eu son bac avec mention bien, à fait Khâgne...
J'ai l'impression d'avoir constamment à lui prouver que je ne suis pas bête, je me sens souvent rabaissé à côté d'elle. Les gens la considère comme une bonne élève et j'ai l'impression que certains de nos camarades de cours se foutent de ma gueule avec le plus grand sérieux du monde : "Du genre demande lui de te donner des cours...". Elle me donne l'impression de sentir supérieure à moi, elle me gueule même dessus quand je lui demande de m'expliquer un truc que je n'ai pas compris du genre : "Mais c'est évident, t'es bête ou quoi, comment ne peux-tu pas comprendre ça ?!" (et laplupart du temps, lorsque je ne comprend pas un truc c'est que je n'ai pas pris le temps de le lire correctement.)
Il en résulte que je me sens contamment sous pression avec elle, que je me sens jugé au moindre truc qui m'échappe, j'angoisse parfois de ne pas comprendre sans même avoir lu le paragraphe sous mes yeux. Je suis maintenant en L3 sans avoir redoublé (ou je n'ai pas redoublé après être passé AJAC), mais sans avoir validé aucun semestre à la première session. J'ai enfin décidé de me mettre au travail. Mais j'ai l'impression d'être un raté : Je culpabilise de ne pas m'être encore donné les moyens de réussir, j'ai peur d'être idiot, j'ai l'impression de ne valider mes matières uniquement grâce à la chance... Et j'ai peur de l'avenir, j'ai peur d'être plus tard incompétent dans ce que je fais, j'ai peur de ne pas être fais pour les métiers dits "intellectuels", j'ai peur de la précarité.
Pfioouuuuu voilà. Ca fait du bien de l'écrire, si quelqu'un veut bien discuter de ça avec moi, et me dire ce qu'il en pense (sans nécéssairement prendre des pincettes), ça me ferait très plaisir.
Merci de m'avoir lu $🙂 .
Pour mieux comprendre pourquoi, je vais vous expliquer mon histoire :
Je ne rappelle plus exactement quand, mais mes parents ont prétendu que j'ai été détecté surdoué suite à des test passés durant mon enfance, et cette étiquette, si tant est qu'elle soit vraie, m'a fait plus de mal que de bien tant je me créais l'illusion d'être différents des "autres".
En effet, je n'ai jamais été un élève particulièrement brillant, j'ai été bon dans les petites classes (15 de moyennes en CM2, bons résultats en 6ème.), mais après la sixième, mes résultats ont lentement dégringolés jusqu'à un redoublement en quatrième et à une orientation en BEP en fin de 3ème s'accopagnant du sentiment d'être un raté (pour moi, comme pour beaucoup, j'ai été orienté dans une voie garage dans laquelle seul ceux qui sont un peu bête sont orientés).
En BEP aussi rien de glorieux, je n'écoutais rien en cours, je ne faisais pas les devoirs maisons, j'étais plus préoccupé par le fait d'être accepté de mes camarades (je me suis toujours senti assez seul, je n'ai d'ailleurs aucun amis à proprement parlé, juste une Copine et quelques camarade que je ne vois qu'en cours.) de classe que par mes résultats. J'obtiens donc mon BEP de justesse sauvé par un 18 en langue, domaine dans lequel j'ai toujours été relativement bon. Je passe donc en première année de BAC pro; et là, pareille, aucun travail, aucun efforts, ce dont il résulte que je redouble officiellement.
S'ensuit un déménagement dans un coin perdu, je suis éloigné de tout des quelques copains que j'aimais voir en cours et, par dessous tout, je suis désomais déscolarisé. Enfin, du moins j'étais censé être inscrit au CNED pour continuer ma formation, mais ma mère n'avait pas totalement complété les formalité d'inscriptions et m'a fait croire pendant des mois que j'étais inscrit, mais que c'était le CNED qui pêchait de ne pas m'envoyer les cours, sûrement par erreur administrative ce qui selon elle était assez courant d'après ses recherches, jusqu'à ce que je tombe, par hasard, sur une lettre énonçant que lesdites formalités n'étaient en fait pas remplies.
J'ai alors 19 ans. En parallèlle je vis une relation "amoureusement unilatérale" avec une fille à laquelle je m'accroche depuis mes 16 ans alors que nous avons rompus lors de mes 17 ans, mais qui m'appelle tous les jours pour me dire qu'elle m'aime tout en s'envoyant en l'air avec d'autres personnes (ce qu'elle n'a jamais fais avec moi au passage, je suis resté puceau jusqu'à mes 22 ans.).
Néanmoins, j'arrive tout de même à me faire quelques copain dans le village en jouant au basket avec eux (je suis très sportif), ceux-là étaient assez sympa et quelques fois on s'appelait même au téléphone pour discuter. Cependant à côté je perds un an à rien faire. Je décide alors de m'inscrire au bac en candidat libre l'année prochaine et cette fois au bac STG (qui paraissait être la voie du respect pour plusieurs élèves de BEP tant on avait une mauvaise image de nous même).
L'année de ma première inscription au bac, suite à un énième déménagement, je me promet de travailler, je me met à avoir des projets un peu mégalo cette fois, je veux intégrer une fac aux Etats-Unis et obtenir une bourse sportive en intégrant une équipe de basket universitaire (qui ont un très haut niveau là bas) alors que je ne pratique le basket que depuis : Un an. Le problème c'est que je perd un an à rien faire niveau études, incapble de m'imposer une discipline en dehors de celle que je m'imposait pour le sport (musculation, alimentation stricte, travail technique quasi quotidient + entraînements en club). Du coup, à l'échéance du bac, je ne me présente pas aux épreuves. L'année suivante, pareil.
L'année d'après, cependant, je décide de m'y mettre suite à un quelques évènements qui m'ont assez traumatisés : J'étais alors toujours en relations avec cette fille, malgré plusieurs coupures de quelques mois dans nos convesations téléphonique et le fait que ne nous voyions plus depuis plusieurs années et, cette fille, m'a littéralement traité de raté et de bon à rien; et a côté de celà ma mère perdait son travail et pétait littéralement un cable, elle hurlait et pleurait quotidiennement pendant des heures au salon sans raison apparente, se shootait à l'alcool et aux antidépresseurs et, losrque j'éssayais de l'aider, tentait de me faire passer pour un manipulateur auprès d'un entourage qui considérait comme un branleur (alors que j'ai toujours été respectueux des autres).
A cette époque je vais à la mission locale, et malgré de mauvais rapports avec ma conseillère qui me considérait comme un idiot, je réussis tout de même à entrer en contact avec une psy avec laquelle je peux discuter de ce qui se passe dans ma vie, sans avoir l'impression d'être un paria. A ce moement, il reste quelques mois avant la date du BAC; je me met à travailler deux mois avant l'échéance et obtient le BAC à ma grande surprise avec néanmoins la mention passable. j'ai alors 23 ans.
Je m'inscris dans la foulée en Fac de droit, là où je rencontre enfin du monde. J'ai l'impression d'être dans un univers totalement étrangers, le monde, des cours relativement exieant et une fillière qui attire le respect par rapport au niveau de rigueur requis des élèves. Je me sens bien et malgré une petite honte d'être là à 23 ans, ce que je justifiait, en disant la vérité et quelques mensonges pour dissimuler certaines choses embarassantes, je me sens plutôt bien.
Je veux me racheter du passé, je veux même briller. Je me mets alors au travail, seulement voilà je suis à 2 heures de trajet de la fac, ce qui me fait 4 heures de trajet par jours et à côté de ça ma mère est toujours barje, je ne travail encore une fois pas beaucoup.
Je finis, par me trouver un appartement et partir de chez moi, je rencontre une fille avec laquelle je mets en couple, elle s'attache très vite à moi et souhaite étant donné que je n'habite pas très loin de chez elle que je partage son appartement, ce qui fait que je n'ai habité chez moi que quelques jours.
Je rate ma première année, et passe AJAC en validant de justesse un semestre. L'année suivante je ne vais pas en cours, je suis le rythme de vie de cette fille qui se lève tous les jours à midi qui ne travaille pas vraiment ses cours au jours le jours, qui découvre même ses cours une semaine avant l'examen et s'en sort étonnement avec une moyenne de 11 à chaque semestre. De mon côté, je fais la même chose rate mes première sessions à 9 et quelques en découvrant les cours une semaine avant l'épreuve.
Vous me direz tout à l'air d'aller mieux pour toi. Seulement voilà, je n'ai validé aucun semestre du premier coup et ma copine me pousse sans cesse à me questionner sur mes capacités intellecuelles en tenant des propors tels que : Tu n'a pas le "niveau", tu ne sais pas écrire français, tu n'es pas fait pour les études. Elle semble totalement occulter le fait que je ne m'en sorte pas si mal et même qu'au vu de travail fourni bien que je n'ai pas de résultats aussis bons que les siens, je m'en sors plutôt bien. Mais évidemment madame a eu son bac avec mention bien, à fait Khâgne...
J'ai l'impression d'avoir constamment à lui prouver que je ne suis pas bête, je me sens souvent rabaissé à côté d'elle. Les gens la considère comme une bonne élève et j'ai l'impression que certains de nos camarades de cours se foutent de ma gueule avec le plus grand sérieux du monde : "Du genre demande lui de te donner des cours...". Elle me donne l'impression de sentir supérieure à moi, elle me gueule même dessus quand je lui demande de m'expliquer un truc que je n'ai pas compris du genre : "Mais c'est évident, t'es bête ou quoi, comment ne peux-tu pas comprendre ça ?!" (et laplupart du temps, lorsque je ne comprend pas un truc c'est que je n'ai pas pris le temps de le lire correctement.)
Il en résulte que je me sens contamment sous pression avec elle, que je me sens jugé au moindre truc qui m'échappe, j'angoisse parfois de ne pas comprendre sans même avoir lu le paragraphe sous mes yeux. Je suis maintenant en L3 sans avoir redoublé (ou je n'ai pas redoublé après être passé AJAC), mais sans avoir validé aucun semestre à la première session. J'ai enfin décidé de me mettre au travail. Mais j'ai l'impression d'être un raté : Je culpabilise de ne pas m'être encore donné les moyens de réussir, j'ai peur d'être idiot, j'ai l'impression de ne valider mes matières uniquement grâce à la chance... Et j'ai peur de l'avenir, j'ai peur d'être plus tard incompétent dans ce que je fais, j'ai peur de ne pas être fais pour les métiers dits "intellectuels", j'ai peur de la précarité.
Pfioouuuuu voilà. Ca fait du bien de l'écrire, si quelqu'un veut bien discuter de ça avec moi, et me dire ce qu'il en pense (sans nécéssairement prendre des pincettes), ça me ferait très plaisir.
Merci de m'avoir lu $🙂 .
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