Faux souvenirs induits et accusations mensongères

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ubik
le 18/12/2008
Bonjour,

Des études le montrent : on peut induire chez l'enfant des faux souvenirs qui débouchent sur des accusations mensongères d'abus sexuels. En général, c'est souvent dans le cadre d'une séparation qui tourne à la guerre ouverte. Les enfants, victimes d’un conflit de loyauté insupportable, peuvent être amenés à proférer des fausses allégations à l’encontre du parent rejeté, pour soutenir la cause du parent ravisseur qui les maintient sous son emprise. Ces fausses allégations deviennent très rapidement des « vrai faux souvenirs » pour ces enfants prisonniers du piège de l’aliénation parentale.

Les fausses allégations dans un contexte d’aliénation parentale concernent des enfants mineurs qui sont amenés à accuser de façon mensongère l’un de leur parent de maltraitance ou d’abus sexuels, lors de séparation parentale très conflictuelle.

J'ai fait moi-même les frais de telles procédures, puisque j'ai subi pendant plus de sept ans les affres de cette accusation. On a fouillé ma vie, on m'a enfermé, on m'a perquisitionné, on a jeté le discrédit sur moi... Je n'ai plus revu mes enfants depuis 7 ans, bientôt 8. Je précise toutefois que j'ai été jugé, relaxé, que ce jugement a été confirmé en appel, que madame a voulu aller en Cassation et que la Cour l'a gentiment envoyée balader. Je suis donc normalement sorti des poursuite pénales. Cependant, la dernière fois que j'ai eu un JAF devant moi, j'ai renoncé à mon droit de garde et de visite, alors qu'entre temps je pouvais y prétendre. Inutile de chercher à revoir des gens qui vous détestent. On n'est pas maso.

Il y a peu, m'inquiétant pour mes enfants et le climat malsain dans lequel ils évoluent, j'ai demandé au JAF une expertise de la famille. Il en ressort que la psy qui a vu ma fille de 12 ans la croit effectivement victime d'abus.

Reste que le civil continue et que le pénal influe l'attitude des juges au civil. Bientôt va se jouer le dernier match, le divorce. Madame ne manquera pas de faire état de ce rapport qui semble dire que les juges au pénal se seraient trompés, que ma fille aurait bien été violée.

Je voudrais trouver toutes sortes de sources qui me permettraient d'argumenter, pour dire que les scènes évoquées par ma fille sont des constructions, des faux souvenirs induits. On sait que les enfants qui lancent des accusations mensongères présentent les même symptômes que ceux qui ont, effectivement, été violés pour de bon.

Loin de moi l'idée de minimiser la portée des affaires réelles ou de décrédibiliser les vraies victimes. Mais ma fille ment, et je ne voudrais pas que les délibérés au civil se terminent en ma défaveur tout ça parce qu'une psy a pris pour argent comptant les allégations proférées par ma fille.

Avez-vous des pistes, des textes précis, des études qui montreraient le lien et m'aideraient à convaincre les juges ? Ces théories sont récentes, controversées... Cela n'est pas simple.

Si vous avez des idées, elles sont les bienvenues.

A vous lire,

Ubik.
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