Ne vendons pas la peau de l'ours...
Amigos,
Je ne veux pas vendre la peau de l'ours, ni caresser de faux espoirs. Mais sans trop m'avancer, je peux vous dire que ce soir j'ai eu une idée de génie, plus un brin de culot, et ça a marché.
Oh, ça ne va pas révolutionner ma vie, je pense. Enfin, m'étonnerait. Mais si ça marche, il y aura du changement, et largement positif, en termes de qualité de vie.
Rien à voir avec mon ex épouse et ses combines douteuses. Pour ça, rien de nouveau, c'est wait and see, et espérer qu'on s'en sortira. Non, c'est dans un tout autre domaine, mais qui me tient à cœur. Si on se laissait aliéner par les histoires débiles, on n'aurait plus de ressources, on se laisserait crever, bouffer complètement, on n'aurait plus envie de rien, ce serait la mort lente. Moi, j'étais en semi-vie ces derniers temps, il me faut un délai, une certaine latence. Le temps d'apprivoiser, de digérer les choses difficiles. J'étais peu à peu en train de remonter la pente, parfois je ratais une marche ou deux, je redégringolais, mais je me tenais toujours.
Mais l'envie était toujours là. Je n'étais pas cliniquement mort, j'avais toujours cette "vis créatica" qui me poussait, encore et toujours, à ne pas renoncer, à poursuivre mes buts, même si personne ne semblait en avoir quoi que ce soit à faire.
Et je ne voyais pas, absolument pas, le lien entre les musiciens d'une part, et la musique que je compose d'autre part. Le lien m'échappait. J'avais beau tourner et virer, je n’arrivais pas à envisager un avenir dans lequel des gens se retrouveraient en train de jouer mes morceaux. Le plus souvent, je m’adressais à des gens qui, soit n’avaient pas la culture musicale pour comprendre ou le niveau technique pour jouer, soit avaient ces moyens mais alors cherchaient à vivre de la musique et donc ne s’investissaient pas dans un projet créatif, quel qu’il soit. Pour ceux-là, seuls comptaient les ronds qu’ils pouvaient ramasser en donnant des cours, ou en jouant du « tiens voilà du boudin ».
Et puis là, pof, l’idée m’est venue… Je ne sais pas si ça tiendra la distance, je suis tellement prudent que je préfère ne pas en dire plus. Mais voilà : je crois que si tout marche bien, inch’Allah, à la rentrée prochaine, ça va bouger.
Bon, ceci n’empêche pas que, dans l’ombre, mon ex trame ses plans louches et me prépare encore des portées de chiens de sa chienne. Mais voilà, disons que je souffrais de mon isolement musical, la musique était pour moi à la fois une passion et un tourment car je n’étais pas relié aux autres dans une dynamique de projet. A présent, si. J’ai un projet, qui semble être en mesure de tenir la route, qui est, sur le plan de l’idée, viable et valide.
Aujourd’hui, j’ai prononcé certaines paroles, et des feux verts m’ont été donnés.
Je suis très content.
Je ne sais pas si ça tiendra, si les intéressés ne se désisteront pas en route. Mais en tous cas, dans les semaines qui viennent, je vais me mettre au boulot, bosser sérieux, notamment avec mon ami Gino dans l’esprit sax ténor à fond, et je vais sortir quelque chose. Après, on verra bien si ça aboutit, mais en tous cas, la dynamique est lancée.
Voilà, j’avais juste envie de vous le dire.
Bises à vous… Et à suivre.
Enfin, je dis à suivre : je ne compte pas faire une zique qui passera un jour à la radio, vous affolez pas. Je veux juste faire les choses, pour le plaisir de les faire, et les sortir bien, propres, en place, comme il faut. Déjà pas mal.
Allez, à la revoyure.
Ubik.
P.S. : je ne vends pas la peau de l'ours... et pour ce qui est de la mienne, je compte la vendre chèrement, je vous le dis. Elle m'aura pas si facilement, l'autre.
Je ne veux pas vendre la peau de l'ours, ni caresser de faux espoirs. Mais sans trop m'avancer, je peux vous dire que ce soir j'ai eu une idée de génie, plus un brin de culot, et ça a marché.
Oh, ça ne va pas révolutionner ma vie, je pense. Enfin, m'étonnerait. Mais si ça marche, il y aura du changement, et largement positif, en termes de qualité de vie.
Rien à voir avec mon ex épouse et ses combines douteuses. Pour ça, rien de nouveau, c'est wait and see, et espérer qu'on s'en sortira. Non, c'est dans un tout autre domaine, mais qui me tient à cœur. Si on se laissait aliéner par les histoires débiles, on n'aurait plus de ressources, on se laisserait crever, bouffer complètement, on n'aurait plus envie de rien, ce serait la mort lente. Moi, j'étais en semi-vie ces derniers temps, il me faut un délai, une certaine latence. Le temps d'apprivoiser, de digérer les choses difficiles. J'étais peu à peu en train de remonter la pente, parfois je ratais une marche ou deux, je redégringolais, mais je me tenais toujours.
Mais l'envie était toujours là. Je n'étais pas cliniquement mort, j'avais toujours cette "vis créatica" qui me poussait, encore et toujours, à ne pas renoncer, à poursuivre mes buts, même si personne ne semblait en avoir quoi que ce soit à faire.
Et je ne voyais pas, absolument pas, le lien entre les musiciens d'une part, et la musique que je compose d'autre part. Le lien m'échappait. J'avais beau tourner et virer, je n’arrivais pas à envisager un avenir dans lequel des gens se retrouveraient en train de jouer mes morceaux. Le plus souvent, je m’adressais à des gens qui, soit n’avaient pas la culture musicale pour comprendre ou le niveau technique pour jouer, soit avaient ces moyens mais alors cherchaient à vivre de la musique et donc ne s’investissaient pas dans un projet créatif, quel qu’il soit. Pour ceux-là, seuls comptaient les ronds qu’ils pouvaient ramasser en donnant des cours, ou en jouant du « tiens voilà du boudin ».
Et puis là, pof, l’idée m’est venue… Je ne sais pas si ça tiendra la distance, je suis tellement prudent que je préfère ne pas en dire plus. Mais voilà : je crois que si tout marche bien, inch’Allah, à la rentrée prochaine, ça va bouger.
Bon, ceci n’empêche pas que, dans l’ombre, mon ex trame ses plans louches et me prépare encore des portées de chiens de sa chienne. Mais voilà, disons que je souffrais de mon isolement musical, la musique était pour moi à la fois une passion et un tourment car je n’étais pas relié aux autres dans une dynamique de projet. A présent, si. J’ai un projet, qui semble être en mesure de tenir la route, qui est, sur le plan de l’idée, viable et valide.
Aujourd’hui, j’ai prononcé certaines paroles, et des feux verts m’ont été donnés.
Je suis très content.
Je ne sais pas si ça tiendra, si les intéressés ne se désisteront pas en route. Mais en tous cas, dans les semaines qui viennent, je vais me mettre au boulot, bosser sérieux, notamment avec mon ami Gino dans l’esprit sax ténor à fond, et je vais sortir quelque chose. Après, on verra bien si ça aboutit, mais en tous cas, la dynamique est lancée.
Voilà, j’avais juste envie de vous le dire.
Bises à vous… Et à suivre.
Enfin, je dis à suivre : je ne compte pas faire une zique qui passera un jour à la radio, vous affolez pas. Je veux juste faire les choses, pour le plaisir de les faire, et les sortir bien, propres, en place, comme il faut. Déjà pas mal.
Allez, à la revoyure.
Ubik.
P.S. : je ne vends pas la peau de l'ours... et pour ce qui est de la mienne, je compte la vendre chèrement, je vous le dis. Elle m'aura pas si facilement, l'autre.
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