retour aux sources des épidémies / pandémies
virus Nipah. « En septembre 1998, une étrange épidémie se déclare dans des élevages de cochons en Malaisie péninsulaire, écrit Serge Morand1. De nombreux animaux présentent des signes infectieux.
Peu après, les éleveurs contractent à leur tour des fièvres hémorragiques sévères.
L’épidémie se propage ensuite aux abattoirs de Singapour avec des porcins importés des régions malaisiennes atteints par cette étrange infection.
Les enquêtes épidémiologiques démontrent le rôle des chauves-souris, des roussettes frugivores, comme réservoirs de l’agent infectieux, le virus Nipah.
» L’exploitation des forêts afin de développer les palmiers à huile ont provoqué le départ des chauves-souris des forêts profondes à la recherche de nourriture : « ce sont des chauves-souris géantes qui peuvent se déplacer jusqu’à 6 000 kilomètres, explique Jean-François Guégan. Elles sont venues se poser dans les vergers ou dans des fermes en Malaisie ou au Bangladesh. Elles ont consommé des fruits. Elles ont uriné sur la peau de ces fruits. Certains fruits peuvent tomber, des particules virales peuvent être présentes sur la peau de ces fruits. Des porcs ont consommé les fruits et développent une maladie due au virus Nipah. Les éleveurs au contact de ces porcs ont ensuite contracté cette maladie qui a un taux de mortalité d’environ 70 %. »
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Des travaux ont montré que cette destruction de l’habitat du monde sauvage augmente le risque infectieux. Environ 20 % du risque de paludisme dans les lieux de forte déforestation sont dus au commerce international des produits d’exportation impliqués dans la déforestation, tels que le bois, le tabac, le cacao, le café ou le coton. « Une étude réalisée dans la partie amazonienne du Pérou montre qu’avec la déforestation, un habitat ouvert à la lumière est créé, explique Jean-François Guégan. L’espèce de moustiques qui transmet le paludisme vit en haut de la canopée car elle adore le soleil. Ces moustiques ne descendent que lorsque l’homme défriche. Ce moustique ne rencontrera jamais l’homme en situation de forêt non perturbée et ne transmettra donc jamais le parasite du paludisme qu’il peut contenir.(…) La déforestation est un élément majeur à l’apparition de nouveaux micro-organismes émergents qui exposent les individus à des germes qui sont dans les forêts depuis la nuit des temps. »
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« De nombreux systèmes de régulation des pathogènes sont bouleversés, ajoute Serge Morand.
par exemple:
nous avons moins de prédateurs importants tels que les lynx ou les loups qui contrôlent les populations de petits mammifères rongeurs, porteurs de microbes divers ou de tiques elles-mêmes vectrices. Ces prédateurs en contrôlant l’abondance des rongeurs réduisent la transmission des pathogènes. Les interactions des vivants perdent leur équilibre dynamique dans les écosystèmes perturbés et avec elles, la résilience des systèmes écologiques. Nous créons des « pathosystèmes. L’homme détruit la résilience nécessaire à la nature et à notre santé. ».
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avant,après,comment,pourquoi?
explications:
https://carnetsdalerte.fr/2020/03/25/covid-19-la-baisse-de-la-biodiversite-et-la-hausse-du-nombre-depidemies/ https://carnetsdalerte.fr/2020 epidemies/
lien découvert sur le très riche facebook de :
https://www.facebook.com/PierreRabhiofficiel/ https://www.facebook.com/PierreRabhiofficiel/
Peu après, les éleveurs contractent à leur tour des fièvres hémorragiques sévères.
L’épidémie se propage ensuite aux abattoirs de Singapour avec des porcins importés des régions malaisiennes atteints par cette étrange infection.
Les enquêtes épidémiologiques démontrent le rôle des chauves-souris, des roussettes frugivores, comme réservoirs de l’agent infectieux, le virus Nipah.
» L’exploitation des forêts afin de développer les palmiers à huile ont provoqué le départ des chauves-souris des forêts profondes à la recherche de nourriture : « ce sont des chauves-souris géantes qui peuvent se déplacer jusqu’à 6 000 kilomètres, explique Jean-François Guégan. Elles sont venues se poser dans les vergers ou dans des fermes en Malaisie ou au Bangladesh. Elles ont consommé des fruits. Elles ont uriné sur la peau de ces fruits. Certains fruits peuvent tomber, des particules virales peuvent être présentes sur la peau de ces fruits. Des porcs ont consommé les fruits et développent une maladie due au virus Nipah. Les éleveurs au contact de ces porcs ont ensuite contracté cette maladie qui a un taux de mortalité d’environ 70 %. »
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Des travaux ont montré que cette destruction de l’habitat du monde sauvage augmente le risque infectieux. Environ 20 % du risque de paludisme dans les lieux de forte déforestation sont dus au commerce international des produits d’exportation impliqués dans la déforestation, tels que le bois, le tabac, le cacao, le café ou le coton. « Une étude réalisée dans la partie amazonienne du Pérou montre qu’avec la déforestation, un habitat ouvert à la lumière est créé, explique Jean-François Guégan. L’espèce de moustiques qui transmet le paludisme vit en haut de la canopée car elle adore le soleil. Ces moustiques ne descendent que lorsque l’homme défriche. Ce moustique ne rencontrera jamais l’homme en situation de forêt non perturbée et ne transmettra donc jamais le parasite du paludisme qu’il peut contenir.(…) La déforestation est un élément majeur à l’apparition de nouveaux micro-organismes émergents qui exposent les individus à des germes qui sont dans les forêts depuis la nuit des temps. »
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« De nombreux systèmes de régulation des pathogènes sont bouleversés, ajoute Serge Morand.
par exemple:
nous avons moins de prédateurs importants tels que les lynx ou les loups qui contrôlent les populations de petits mammifères rongeurs, porteurs de microbes divers ou de tiques elles-mêmes vectrices. Ces prédateurs en contrôlant l’abondance des rongeurs réduisent la transmission des pathogènes. Les interactions des vivants perdent leur équilibre dynamique dans les écosystèmes perturbés et avec elles, la résilience des systèmes écologiques. Nous créons des « pathosystèmes. L’homme détruit la résilience nécessaire à la nature et à notre santé. ».
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avant,après,comment,pourquoi?
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