Separation impossible d'avec un PN
ca
Bonjour,
J'ai vécu 13 ans avec un homme qui m'a brisée, qui m'a cassée. Nous avons eu trois enfants ensemble, j'avais déjà une fille. J'ai quitté cet homme il y a bientôt trois ans. Depuis ma vie est un enfer.
Je n'aime pas les étiquettes mais les étiquettes m'ont beaucoup aidées notamment sur ce forum. J'ai trouvé le terme, pervers narcissique, puis j'ai trouvé d'autres sites, je pouvais cocher presque toutes les petites cases.
J'ai été obligée de faire supprimer mes posts par le médiateur car il avait piraté l'ordinateur et disait aux enfants "Maman est folle, regardez, elle va sur un site de psychologie". A l'époque, je craignais encore ses reproches.
J'étais complètement sous son emprise. Je n'ai pas le courage ce soir de tout raconter. En résumé, des reproches de plus en plus insistants, des fugues lorsque j'essayais de me révolter, des coups parfois et surtout une fatigue physique de plus en plus importe car je devais tout faire (travail, ménage, courses, bricolage, jardin...) pendant que monsieur, souvent au chomage bricolait ses ordinateurs. J'ai réussi à commencer me libérer car il ést parti un long moment dans sa famille et le cercle vicieux s'est brisé. Je l'ai donc quitté.
Je pense qu'en trois ans j'ai plus ou moins réussi à me libérer de son emprise. Hélas, il joue de son pouvoir sur les enfants et sur mon entourage. L'emprise n'en devient alors que plus forte car je culpabilise. Je voudrais vivre, je n'ai pas le droit de vivre.
Peu après notre rupture, j'ai rencontré un ami d'enfance qui a commencé à m'aider à me reconstruire. Il l'a harcelé jusqu'à ce qu'il rompe. Il a rompu en pleurant tant que j'ai du le prendre dans mes bras pour le consoler.
J'ai eu un nouvel ami. Il était plus fort. Je l'aimais beaucoup. Je l'aime toujours d'ailleurs. Nous sommes rester presque 2 ans ensemble, sans jamais vivre ensemble, en nous voyant de moins en moins car nous avions à chaque fois peur de ce qui allait arriver.
Mais mon ex a réussi à le démolir. Appels incessants, injures, menaces de mort. Ce soir, d'un commun accord, nous avons décidé de nous séparer, non pas parce que nous ne nous aimons pas, mais parce ce nouvel ami ne supporte plus tout le mal qu'il lui fait et tout le mal qu'il me fait. Et surtout, chose que je n'ai pas voulu voir, et lui non plus d'ailleurs, il est en train de faire une belle dépression.
Mon ex arrive toujours à rester à la limite de la légalité. Et surtout comme il nie toujours, le procureur laisse tomber. Il a pourtant par trois fois enfoncé des portes, il vient plusieurs fois par jour voir si je ne suis pas sortie. Si tel est le cas, c'est immédiatement des coups de fil à mon hélas ex-nouvel ami. Il demande sans cesse aux enfants de me surveiller (ils ne le font pas).
Il prend parfois les enfants lors de ses droits de visite, souvent ne les prend pas. toujours sans prévenir. Sans parler du mal qu'il fait aux enfants, c'est techniquement difficile à gérer. Courses et repas à faire en urgence, garde durant les vacances (je n'ai aucune famille proche), impossibilité de voir mon ami.
Parfois, il vient les chercher et lorsqu'ils sont dans la voiture, je dois promettre de ne pas sortir. Lorsque je refuse de promettre, il ne les prend finalement pas. Le lendemain, il revient les chercher et recommence. Lorsque je lui dis que l'heure est passée, il nous harcèle durant tout le week-end. Il appelle les enfants "Vous voulez aller à la piscine ?", "Il faut que vous veniez, je vais vous acheter un vélo, une console, des vêtements...". Si je n'accepte pas, ils sont tristes et m'en veulent. Si j'accepte et que je sors, c'est encore pire.
Parfois, les enfants vont directement chez lui en sortant de l'école. Et alors il les renvoie (souvent) en disant par exemple "Maman est sortie hier, je ne vous prends pas".
Plus il rejette les enfants, plus les enfants (sauf l'ainée qui a enfin pris ses distances) souhaite le voir. Je ne peux pas leur jeter la pierre, je suis passée par là. D'autant plus que le peu de temps qu'il passe avec eux, il les couvre de cadeaux et de loisirs (karting, cinéma, bowling ...)
Ce soir, je n'en peux plus, je suis à bout. J'aime mon ami. Par ricochet, il souffre à cause de moi. Et surtout, je ne supporte pas l'idée de ne plus retrouver la chaleur de ses bras, jamais, à cause de mon ex.
Je ne sais plus que faire. Je quête des conseils à droite, à gauche. Tout le monde est impuissant. Ma mère, les gendarmes, mon avocat... Même mon psy que je vais voir depuis deux fois n'a aucune idée.
J'ai essayé la fermeté, la gentillesse, la méchanceté, la violence même (il avait cassé une fenêtre puis restait à crier dans le jardin. Je suis sortie, ai voulu l'asperger avec une bombe de dégivrant, ai reçu des coups (un oeil au beure noir et divers autres bleus), lui ai cassé ses lunettes pour me libérer. Il a porté plainte et je me suis retrouvée en médiation pénale pour violences volontaires sur un ex-conjoint. Heureusement, la médiatrice a rapidement compris le problème puisqu'il n'arrêtait pas de répéter qu'il allait revenir vivre avec moi et qu'il en avait rien à fiche de ce qu'avait pu dire le juge).
Je suis triste, abominablement triste. Je voudrais retrouver mon ami, je voudrais qu'il aille mieux, je voudrais pouvoir sortir au moins un peu, je voudrais ne plus avoir peur, je voudrais avoir un peu d'espoir d'une vie meilleure.
Merci de m'avoir lu. C'est certain, c'est brouillon mais il me faudrait un livre pour tout écrire.
J'ai vécu 13 ans avec un homme qui m'a brisée, qui m'a cassée. Nous avons eu trois enfants ensemble, j'avais déjà une fille. J'ai quitté cet homme il y a bientôt trois ans. Depuis ma vie est un enfer.
Je n'aime pas les étiquettes mais les étiquettes m'ont beaucoup aidées notamment sur ce forum. J'ai trouvé le terme, pervers narcissique, puis j'ai trouvé d'autres sites, je pouvais cocher presque toutes les petites cases.
J'ai été obligée de faire supprimer mes posts par le médiateur car il avait piraté l'ordinateur et disait aux enfants "Maman est folle, regardez, elle va sur un site de psychologie". A l'époque, je craignais encore ses reproches.
J'étais complètement sous son emprise. Je n'ai pas le courage ce soir de tout raconter. En résumé, des reproches de plus en plus insistants, des fugues lorsque j'essayais de me révolter, des coups parfois et surtout une fatigue physique de plus en plus importe car je devais tout faire (travail, ménage, courses, bricolage, jardin...) pendant que monsieur, souvent au chomage bricolait ses ordinateurs. J'ai réussi à commencer me libérer car il ést parti un long moment dans sa famille et le cercle vicieux s'est brisé. Je l'ai donc quitté.
Je pense qu'en trois ans j'ai plus ou moins réussi à me libérer de son emprise. Hélas, il joue de son pouvoir sur les enfants et sur mon entourage. L'emprise n'en devient alors que plus forte car je culpabilise. Je voudrais vivre, je n'ai pas le droit de vivre.
Peu après notre rupture, j'ai rencontré un ami d'enfance qui a commencé à m'aider à me reconstruire. Il l'a harcelé jusqu'à ce qu'il rompe. Il a rompu en pleurant tant que j'ai du le prendre dans mes bras pour le consoler.
J'ai eu un nouvel ami. Il était plus fort. Je l'aimais beaucoup. Je l'aime toujours d'ailleurs. Nous sommes rester presque 2 ans ensemble, sans jamais vivre ensemble, en nous voyant de moins en moins car nous avions à chaque fois peur de ce qui allait arriver.
Mais mon ex a réussi à le démolir. Appels incessants, injures, menaces de mort. Ce soir, d'un commun accord, nous avons décidé de nous séparer, non pas parce que nous ne nous aimons pas, mais parce ce nouvel ami ne supporte plus tout le mal qu'il lui fait et tout le mal qu'il me fait. Et surtout, chose que je n'ai pas voulu voir, et lui non plus d'ailleurs, il est en train de faire une belle dépression.
Mon ex arrive toujours à rester à la limite de la légalité. Et surtout comme il nie toujours, le procureur laisse tomber. Il a pourtant par trois fois enfoncé des portes, il vient plusieurs fois par jour voir si je ne suis pas sortie. Si tel est le cas, c'est immédiatement des coups de fil à mon hélas ex-nouvel ami. Il demande sans cesse aux enfants de me surveiller (ils ne le font pas).
Il prend parfois les enfants lors de ses droits de visite, souvent ne les prend pas. toujours sans prévenir. Sans parler du mal qu'il fait aux enfants, c'est techniquement difficile à gérer. Courses et repas à faire en urgence, garde durant les vacances (je n'ai aucune famille proche), impossibilité de voir mon ami.
Parfois, il vient les chercher et lorsqu'ils sont dans la voiture, je dois promettre de ne pas sortir. Lorsque je refuse de promettre, il ne les prend finalement pas. Le lendemain, il revient les chercher et recommence. Lorsque je lui dis que l'heure est passée, il nous harcèle durant tout le week-end. Il appelle les enfants "Vous voulez aller à la piscine ?", "Il faut que vous veniez, je vais vous acheter un vélo, une console, des vêtements...". Si je n'accepte pas, ils sont tristes et m'en veulent. Si j'accepte et que je sors, c'est encore pire.
Parfois, les enfants vont directement chez lui en sortant de l'école. Et alors il les renvoie (souvent) en disant par exemple "Maman est sortie hier, je ne vous prends pas".
Plus il rejette les enfants, plus les enfants (sauf l'ainée qui a enfin pris ses distances) souhaite le voir. Je ne peux pas leur jeter la pierre, je suis passée par là. D'autant plus que le peu de temps qu'il passe avec eux, il les couvre de cadeaux et de loisirs (karting, cinéma, bowling ...)
Ce soir, je n'en peux plus, je suis à bout. J'aime mon ami. Par ricochet, il souffre à cause de moi. Et surtout, je ne supporte pas l'idée de ne plus retrouver la chaleur de ses bras, jamais, à cause de mon ex.
Je ne sais plus que faire. Je quête des conseils à droite, à gauche. Tout le monde est impuissant. Ma mère, les gendarmes, mon avocat... Même mon psy que je vais voir depuis deux fois n'a aucune idée.
J'ai essayé la fermeté, la gentillesse, la méchanceté, la violence même (il avait cassé une fenêtre puis restait à crier dans le jardin. Je suis sortie, ai voulu l'asperger avec une bombe de dégivrant, ai reçu des coups (un oeil au beure noir et divers autres bleus), lui ai cassé ses lunettes pour me libérer. Il a porté plainte et je me suis retrouvée en médiation pénale pour violences volontaires sur un ex-conjoint. Heureusement, la médiatrice a rapidement compris le problème puisqu'il n'arrêtait pas de répéter qu'il allait revenir vivre avec moi et qu'il en avait rien à fiche de ce qu'avait pu dire le juge).
Je suis triste, abominablement triste. Je voudrais retrouver mon ami, je voudrais qu'il aille mieux, je voudrais pouvoir sortir au moins un peu, je voudrais ne plus avoir peur, je voudrais avoir un peu d'espoir d'une vie meilleure.
Merci de m'avoir lu. C'est certain, c'est brouillon mais il me faudrait un livre pour tout écrire.
Partager