Un peu d'humour dans l'amour
$đ $đ
Site :
//perso.wanadoo.fr/les.lettres/themes.htm
Quelques lettres d'amour....
Jean-Pierre,
J'ai bien reçu ta déclaration torride avec la photo.
Tu portes merveilleusement le costume anthracite
et la cravate Ă rayures.
Tes yeux verts sont adorables, aussi profonds que ceux de Sébastien.
Tes cheveux ressemblent Ă sây mĂ©prendre Ă ceux dâYvon.
Tes Ă©paules ont lâair robuste, tout comme celles de Guillaume.
Tu as la mĂȘme bouche voluptueuse que Jean-RenĂ©.
Tes mains épaisses me rappellent Augustino..
AssurĂ©ment, ton allure gĂ©nĂ©rale dissimule un volcan Ă©teint perpĂ©tuel. Pas plus tard que cette nuit, jâen parlais Ă .... Zut ! Jâai oubliĂ© son nom.
A l'évidence tu as quelque chose en commun avec tous les hommes de la planÚte. Et crois-moi ! Je les connais.
Quand je me livre Ă eux, je mâimagine blottie dans tes bras.
Pour dire comme je tâaime !
Câest pourquoi jâestime quâĂ ce stade, faire lâamour dĂ©graderait notre idylle. La moindre Ă©treinte rĂ©duirait Ă nĂ©ant une aventure hors du commun. Je ne veux pas que les choses changent entre nous.
Afin de prĂ©server notre bonheur - Ă tous les deux - je prĂ©fĂšre pour lâinstant quâon sâĂ©criveâŠ..quelques annĂ©es encore.
Ta Caroline ...pour la vie.
____________________________________________
MaĂźtre Jean-Ernest BENOIT
Avocat Ă la Cour de Versailles
Pour la défense de Monsieur Gaston Flessignac
Madame Odette Lebrun ,
Attendu que vous nâavez fourni aucune rĂ©ponse Ă lâexcellente missive de Monsieur Flessignac, postĂ©e en gare de Rouen en date du 11 Avril 2000 Ă 19 heures prĂ©cises (avant la derniĂšre levĂ©e) ;
ConsidĂ©rant que vous nâavez pas dĂ©niĂ© apporter la moindre explication Ă ce silence, lequel risque fort de se retourner contre vous et que le second billet doux de Gaston Flessignac datĂ©e du 10 Mai 2000 (postĂ© Ă 19 Heures 15, aprĂšs la derniĂšre levĂ©e), lui fut retournĂ©e avec la mention « nâhabite certainement pas Ă lâadresse indiquĂ©e » ;
Compte tenu quâĂ plusieurs reprises Gaston a tentĂ© de rĂ©gler le malentendu qui vous oppose, câest sans vergogne que vous lui avez raccrochĂ© au nez, sans justification cohĂ©rente ni formule de politesse affĂ©rente.
Etant donnĂ© que le 25 Juin dernier, alors que Gaston Flessignac vous tendait un bouquet de roses rouges, vous lui avez violemment jetĂ© votre sac en plein visage mettant ainsi ses jours en pĂ©ril lâespace de quelques heures ;
En rĂ©fĂ©rence aux griefs Ă©noncĂ©s prĂ©cĂ©demment ainsi quâĂ lâarrĂȘtĂ© n° 137 du code de la courtoisie modifiĂ© en 95 paragraphe âDâ, amendĂ© en ligne 23 et corrigĂ© en ligne 10 ( le mot âaccusationâ prenant 2 âcâ et non 1 seul, « bonjour la faute » ), vous serez prochainement convoquĂ©e au Palais de Justice de Versailles pour rĂ©pondre aux questions ci-aprĂšs et afin dâexpliquer lâensemble de vos agissements.
Au terme des délibérations (et aprÚs buffet campagnard gratuit), les jurés auront à se prononcer sur les questions suivantes :
1/ Monsieur Gaston Flessignac aime-t-il Madame Odette Lebrun ?
2/ Madame Lebrun aime-t-elle Monsieur Gaston Flessignac ?
Question subsidiaire ;
3/ Si Madame Lebrun nâĂ©prouve rien pour Gaston Flessignac :
POURQUOI ?
En lâabsence dâexplication plausible Ă fournir Ă la Cour concernant la derniĂšre question, le tribunal ne vous accordera aucune circonstance attĂ©nuante. La sentence sera alors sans appel ; une peine de principe vous imposant de partager le toit de Monsieur Gaston Flessignac, et cela pour une pĂ©riode dâessai de trois mois renouvelable.
Veuillez agrĂ©er Madame Lebrun, lâ_expression de mes sentiments distinguĂ©s.
MaĂźtre J.E. BENOIT
-------------------------------------------------------------------------------------------
LA PESTE
Adrien âŠet (accessoirement) ValĂ©rie.
Ton faire-part de mariage mâa profondĂ©ment touchĂ©e. Du fond du cĆur, je vous souhaite Ă tous les deux beaucoup de bonheur ( Ă toi surtout). Ton dĂ©licieux courrier mĂ©ritait une rĂ©ponse ;
Que lâĂ©lue de ton cĆur est vraiment magnifique (peau grasse ou pas).
Que dans la précipitation, tu as oublié de réfléchir.
Ce nâest pas une femme, plutĂŽt une punition.
Que cette pouffiasse de Valérie était en cloque avant de te connaßtre.
Que chez elle, la vulgarité a tout du costume taillé sur mesure.
Quâelle perçoit des droits dâauteur Ă chaque fois que dans le monde on prononce les mots : « dâidiote », de « tarĂ©e » et de « cochonne ».
Quâavant toi, elle sâest tapĂ©e toute la classe de physique-chimie.
Que question beautĂ©, yâa des lacunes visibles Ă lâĆil nu.
Question intelligence, c'est pas brillant non plus.
Si tu attrapes des maladies, ne viens surtout pas te plaindre.
QuâĂ la naissance du mouflet, tu vas revoir tous tes copains de classe.
Que dans la vie on fait des bourdes.
Tu viens de commettre la plus belle.
Que tu aurais pu réfléchir avant.
Que tu pouvais mâen parler.
Que j e tâaurais conseillĂ©,
Quâil y en avait dâautres,
Quâen dĂ©sespoir de cause,
Un exemple parmi dâautres,
Quitte Ă choisir la pire,
Autant prendre la meilleure,
Quâil y avait moi !
Que je tâaime,
âŠmĂȘme trĂšs fort !
AgnĂšs
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Quelques lettres d'amour....
Jean-Pierre,
J'ai bien reçu ta déclaration torride avec la photo.
Tu portes merveilleusement le costume anthracite
et la cravate Ă rayures.
Tes yeux verts sont adorables, aussi profonds que ceux de Sébastien.
Tes cheveux ressemblent Ă sây mĂ©prendre Ă ceux dâYvon.
Tes Ă©paules ont lâair robuste, tout comme celles de Guillaume.
Tu as la mĂȘme bouche voluptueuse que Jean-RenĂ©.
Tes mains épaisses me rappellent Augustino..
AssurĂ©ment, ton allure gĂ©nĂ©rale dissimule un volcan Ă©teint perpĂ©tuel. Pas plus tard que cette nuit, jâen parlais Ă .... Zut ! Jâai oubliĂ© son nom.
A l'évidence tu as quelque chose en commun avec tous les hommes de la planÚte. Et crois-moi ! Je les connais.
Quand je me livre Ă eux, je mâimagine blottie dans tes bras.
Pour dire comme je tâaime !
Câest pourquoi jâestime quâĂ ce stade, faire lâamour dĂ©graderait notre idylle. La moindre Ă©treinte rĂ©duirait Ă nĂ©ant une aventure hors du commun. Je ne veux pas que les choses changent entre nous.
Afin de prĂ©server notre bonheur - Ă tous les deux - je prĂ©fĂšre pour lâinstant quâon sâĂ©criveâŠ..quelques annĂ©es encore.
Ta Caroline ...pour la vie.
____________________________________________
MaĂźtre Jean-Ernest BENOIT
Avocat Ă la Cour de Versailles
Pour la défense de Monsieur Gaston Flessignac
Madame Odette Lebrun ,
Attendu que vous nâavez fourni aucune rĂ©ponse Ă lâexcellente missive de Monsieur Flessignac, postĂ©e en gare de Rouen en date du 11 Avril 2000 Ă 19 heures prĂ©cises (avant la derniĂšre levĂ©e) ;
ConsidĂ©rant que vous nâavez pas dĂ©niĂ© apporter la moindre explication Ă ce silence, lequel risque fort de se retourner contre vous et que le second billet doux de Gaston Flessignac datĂ©e du 10 Mai 2000 (postĂ© Ă 19 Heures 15, aprĂšs la derniĂšre levĂ©e), lui fut retournĂ©e avec la mention « nâhabite certainement pas Ă lâadresse indiquĂ©e » ;
Compte tenu quâĂ plusieurs reprises Gaston a tentĂ© de rĂ©gler le malentendu qui vous oppose, câest sans vergogne que vous lui avez raccrochĂ© au nez, sans justification cohĂ©rente ni formule de politesse affĂ©rente.
Etant donnĂ© que le 25 Juin dernier, alors que Gaston Flessignac vous tendait un bouquet de roses rouges, vous lui avez violemment jetĂ© votre sac en plein visage mettant ainsi ses jours en pĂ©ril lâespace de quelques heures ;
En rĂ©fĂ©rence aux griefs Ă©noncĂ©s prĂ©cĂ©demment ainsi quâĂ lâarrĂȘtĂ© n° 137 du code de la courtoisie modifiĂ© en 95 paragraphe âDâ, amendĂ© en ligne 23 et corrigĂ© en ligne 10 ( le mot âaccusationâ prenant 2 âcâ et non 1 seul, « bonjour la faute » ), vous serez prochainement convoquĂ©e au Palais de Justice de Versailles pour rĂ©pondre aux questions ci-aprĂšs et afin dâexpliquer lâensemble de vos agissements.
Au terme des délibérations (et aprÚs buffet campagnard gratuit), les jurés auront à se prononcer sur les questions suivantes :
1/ Monsieur Gaston Flessignac aime-t-il Madame Odette Lebrun ?
2/ Madame Lebrun aime-t-elle Monsieur Gaston Flessignac ?
Question subsidiaire ;
3/ Si Madame Lebrun nâĂ©prouve rien pour Gaston Flessignac :
POURQUOI ?
En lâabsence dâexplication plausible Ă fournir Ă la Cour concernant la derniĂšre question, le tribunal ne vous accordera aucune circonstance attĂ©nuante. La sentence sera alors sans appel ; une peine de principe vous imposant de partager le toit de Monsieur Gaston Flessignac, et cela pour une pĂ©riode dâessai de trois mois renouvelable.
Veuillez agrĂ©er Madame Lebrun, lâ_expression de mes sentiments distinguĂ©s.
MaĂźtre J.E. BENOIT
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LA PESTE
Adrien âŠet (accessoirement) ValĂ©rie.
Ton faire-part de mariage mâa profondĂ©ment touchĂ©e. Du fond du cĆur, je vous souhaite Ă tous les deux beaucoup de bonheur ( Ă toi surtout). Ton dĂ©licieux courrier mĂ©ritait une rĂ©ponse ;
Que lâĂ©lue de ton cĆur est vraiment magnifique (peau grasse ou pas).
Que dans la précipitation, tu as oublié de réfléchir.
Ce nâest pas une femme, plutĂŽt une punition.
Que cette pouffiasse de Valérie était en cloque avant de te connaßtre.
Que chez elle, la vulgarité a tout du costume taillé sur mesure.
Quâelle perçoit des droits dâauteur Ă chaque fois que dans le monde on prononce les mots : « dâidiote », de « tarĂ©e » et de « cochonne ».
Quâavant toi, elle sâest tapĂ©e toute la classe de physique-chimie.
Que question beautĂ©, yâa des lacunes visibles Ă lâĆil nu.
Question intelligence, c'est pas brillant non plus.
Si tu attrapes des maladies, ne viens surtout pas te plaindre.
QuâĂ la naissance du mouflet, tu vas revoir tous tes copains de classe.
Que dans la vie on fait des bourdes.
Tu viens de commettre la plus belle.
Que tu aurais pu réfléchir avant.
Que tu pouvais mâen parler.
Que j e tâaurais conseillĂ©,
Quâil y en avait dâautres,
Quâen dĂ©sespoir de cause,
Un exemple parmi dâautres,
Quitte Ă choisir la pire,
Autant prendre la meilleure,
Quâil y avait moi !
Que je tâaime,
âŠmĂȘme trĂšs fort !
AgnĂšs
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